Action! Dénonçons les abus et l’incompétence du SCRS.

3 août 2007 | Posté dans Guerre et terrorisme, Résistance
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    Pas de sécurité sans justice et sans dignité! Contre le PSP!

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    JEUDI, 16 août 2007 à midi pile !
    Manif-action contre le SCRS et le SPP
    Square Dorchester (René-Lévesque et Peel), Métro Peel

Dans le cadre de la semaine d’actions contre le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), le Rassemblement populaire contre l’injustice sécuritaire (RPCIS) vous invite à une manifestation pour dénoncer le rôle du Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) dans la criminalisation, le harcèlement et le profilage des réfugiés, immigrants et sans-statut.

Avant, mais surtout depuis septembre 2001, le SCRS a contribué à créer un climat de suspicion, de méfiance et de paranoïa dirigé contre certaines communautés migrantes. Avec l’appui des gouvernements libéraux et conservateur et sous la pression des autorités étasuniennes, les services secrets canadiens interviennent dans le processus de sélection des réfugiés, des immigrants et des visiteurs, ils créent des dossiers incriminants et erronés sur certaines personnes, ils menacent des réfugiés ou résidents permanents afin qu’ils espionnent leur propre communauté. La mascarade des certificats de sécurité, avec son lot d’irrégularités (preuves secrètes, témoignages obtenus sous la pression et la torture, coulage dans les médias), représente bien le fonctionnement illégal et répressif du SCRS.

Il faut se rappeler que le SRCS a été créé dans la foulée de la Commission McDonald, qui avait mis au jour les activités criminelles de la GRC en termes d’enquêtes et de renseignement dans les années 1970. Le fiasco autour de l’attentat d’Air India en 1984 a été le coup de grâce pour la GRC. Malgré tout ça, la GRC, comme le SCRS, a été sévèrement blâmée par le juge O’Connor en 2006 pour la déportation et la torture de Maher Arar, alors que dans son rapport, il recommandait également la tenue d’une enquête dans les cas El-Maati, Nouredine et Al Malki. Dans sa courte histoire, le SCRS a aussi infiltré les milieux syndicaux et a été à l’origine de plusieurs scandales.

Le PSP est une initiative des gouvernements étasunien, canadien et mexicain visant à satisfaire les intérêts de compagnies et de puissants groupes de pression privés présents au sein du Conseil nord-américain pour la compétitivité. Ces trois États et les acteurs corporatifs qui se cachent derrière eux veulent pousser plus loin l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) en faisant pression sur les politiques pour une intégration économique et sécuritaire renforcée. À moyen terme, une série d’ ententes sectorielles dans les domaines de l’eau, de la sécurité alimentaire, du transport des biens, de l’énergie, de l’environnement et autres visent à harmoniser les échanges entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

Comme dans tous les accords de libéralisation, la libre circulation des biens et services est accrue tandis que les politiques en matière d’immigration, de contrôle des frontières et de travail sont plus contraignantes. Le PSP va encore plus loin : son but est de créer un “périmètre commun de sécurité ” autour des États-Unis, du Canada et du Mexique.

À l’ère de la ” Sécurité intérieure “, ce régime sécuritaire intégré nous entraînera certainement davantage dans le monde du SRCS : sécurité pour certains et justice pour personne, contrôle étatique et surveillance. On parle, entre autres, d’ententes sur le travail saisonnier, de la biométrie, de l’entraînement policier, de systèmes intégrés d’écoute électronique, de banques communes de données personnelles, de collaboration accrue entre les services de renseignement et de sécurité des trois pays, de frontières patrouillées par des drones et des sondes et, évidemment, les listes d’interdiction de vol. Les ” évaluations de menace ” exagérées et racistes du SCRS ont déjà préparé le terrain pour ces développements. Le rôle du SCRS, dans le cadre du renforcement de la ” Forteresse Amérique du Nord “, s’en trouvera d’autant plus important.

Le Rassemblement populaire contre l’injustice sécuritaire (RPCIS) est constitué de groupes et individus opposés à la dérive sécuritaire, au profilage des communautés immigrantes et à la répression de la dissidence.

Nous vous invitons aussi à participer à la journée d’actions contre le PSP à Montebello le lundi 20 août.

Appuyé Par:

Personne n’est illégal
Commission populaire sur les mesures de sécurité en immigration
Bloquez l’empire Montréal
le Centre des travailleurs et travailleuses immigrant-e-s
Solidarité sans frontières
Tadamon ! Montréal.

Un commentaire »

Faut croire que le SCRS n’est pas assez efficace…

C’est vrai que c’est dur de combattre des organisations anti-occidentales et anti-démocratiques comme la vôtre…

Que le Hezbollah islamo-fasciste ait encore une antenne à Montréal, c’est un non-sens…

Commentaire par wooddy — 22 décembre 2007 @ 13:56

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