Les étudiant(e)s de l’UQAM expriment leur rejet de l’apartheid israélien

21 avril 2011 | Posté dans Boycott, Canada, Palestine, Quebec
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    Rapport de la Coalition pour la justice en Palestine UQAM, Avril 2011.

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    Photo: Tyseer Barakat, artiste palestinienne.

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Le 30 mars, jour de la terre en Palestine, l’UQAM a choisit de recevoir Emanuel Navon, résidant dans une colonie en Cisjordanie (Efrat), professeur à temps partiel à Tel-Aviv, mais aussi chercheur associé à l’université d’Ariel. Objet d’un appel au boycott initié par le monde académique israélien puisque construite sur une colonie illégale au regard de la convention de Genève.

Emanuel Navon est aussi consultant pour l’armée israélienne et candidat sur la liste électorale du parti d’extrême droite, le Likoud. Académicien il est aussi lobbyiste sous l’égide du Likoud dont la venue à Montréal fut annoncée sur le site du consulat d’Israël.

Ayant émit des réserves quant à la venue d’un conférencier qui de part ses positions académiques et militantes vont à L’encontre du droit international, la CJP UQAM a remit une lettre au doyen de la faculté et au directeur du département de science politique, fessant état de ses doutes quant au bien fondé d’une telle entreprise et de la responsabilité qui s’y rattache, puisque ses actions contribuent à l’accomplissement de crimes de guerres au regard du droit international. Lors de la période de questions réponses, des étudiants ont dénoncés les politiques d’apartheid, de colonisation, d’expropriations et de déplacements des populations ainsi que le non-respect du droit international et du racisme institutionnalisé des palestiniens citoyens d’Israël.

Suite à ses interventions, l’auditoire a désapprouvé avec violence les arguments tenus par les intervenants en écho au droit international. Ayant eu vent du déroulement de la conférence, des étudiants se sont spontanément présentés à la sortie de la salle munis d’un porte-voix, bien décidés à dénoncer la complaisance uqamienne. S’en est suivit une sortie du conférencier, entouré d’un cordon sécuritaire disproportionné dans la mesure où aucune menace n’a été formulée.

La tenue d’une pareille conférence est une provocation direct, la tournure de cet événement souligne l’importance de faire avancer la campagne de Boycott Désinvestissements et sanctions (BDS) initié en 2005 par plus de 170 organisations associations palestiniennes et israélienne dans le but de lutter plus que jamais contre l’injustice sociale, le colonialisme, l’apartheid, le racisme d’État, jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international. Nous ne céderons pas face l’intimidation!

Ce document écrit par la CJP UQAM est un rapport et une critique de la venue d’Emmanuel Navon, lobbyiste de l’apartheid israélien, dans le cadre d’une conférence facultaire (sciences politique et droit) à l’UQAM. Ce rapport a été soumis à l’administration Uqamienne dans le contexte de la campagne palestinienne grandissante de Boycott, Désinvestissement et Sanction (BDS) dans les campus universitaires montréalais.

télécharger le rapport écrit par la Coalition pour la justice en Palestine UQAM document PDF

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